Parking – Printemps tardifs
Jacques Demy. 1985. Fr. 95 min. Coul. DCP
Quand des cinéastes d’un certain âge font des films à la page pour parler de / à la jeunesse… Ici, deux cinéastes qui ont renié leur film. Amoralité et immortalité. Mais surtout nanar des familles.
Après Carné et les 60’s, voici Demy qui se casse les dents sur les 80’s dans une adaptation revisitée du mythe d’Orphée avec Francis Huster en pop star. Et qui chante pour de vrai… totalement faux. Ajoutez à la chose les couleurs fluo et coupes des années 1980 et on touche à la psychotronie la plus jouissive. Le dernier film de Demy se voulait peut-être un peu trop en phase avec son temps. Il ne restera certainement pas dans l’histoire, mais il est entré dans l’immortalité.