Pépé le Moko
1937. Fr. 94 min. N&b. DCP..
On ne présente plus Pépé le Moko. Malfrat au grand cœur, il a trouvé refuge dans un maquis imprenable par la police : la casbah. Il y est comme chez lui. Pourtant, l’arrivée d’une mondaine ravive ses rêves de liberté et sa nostalgie de Paris. Le tragique destin d’un voyou au cœur d’une prison de terre cuite. Un film noir à la française, gueules à l’avenant et dialogues piquants, mais d’un romantisme désespéré, désenchanté, tout simplement indémodable. Julien Duvivier filme la poésie des bas-fonds comme personne, et Jean Gabin l’illumine de sa présence. Du très grand cinéma.