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Vampyr (Vampyr – Der Traum des Allan Grey) – Église du Gesu

Carl Theodor Dreyer. 1932. All. / Fr. 83 min. N&b. Numérique. Intertitres allemands sous-titrés français. Provenance copie : Det Danske Filminstitut / Det Danske Film Arkiv, Copenhague.


SYNCHRO 2024



Un voyage onirique dans les limbes du surnaturel. À la frontière du muet et du parlant, mais à des encablures de l’expressionnisme allemand à la Murnau ou du fantastique gothique qui sera celui de la Hammer. Le Danois Dreyer adapte l’écrivain irlandais Sheridan Le Fanu et livre une variation inédite de Carmilla. Comme un point de rupture dans sa carrière. Image laiteuse, grise, glauque et logique de mauvais rêve. De cauchemar. L’étrange aventure d’Allan Grey aux prises avec un vampire, la roue du destin et des formes indécises. L’art de filmer l’invisible et des formes insaisissables. Hypnotique !

Jean-Luc Guionnet orgue
. Après des études de philosophie de l’art et d’arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Jean-Luc Guionnet se consacre à la musique et aux arts sonores, par la composition acousmatique, la composition instrumentale, l’improvisation instrumentale au saxophone et à l’orgue, la création radiophonique et la création d’installations sonore. Ces différents travaux ont, pour la plupart, donné lieu à des éditions sur des labels internationalement diffusés. Parallèlement, il poursuit un travail théorique (esthétique) au travers de textes servant de base à des conférences ou publiés dans diverses revues d’esthétique et de musique, et un travail plastique principalement lié au dessin.
« Mon travail se divise en autant de parties qu’il m’est offert d’occasions d’agir et de penser par le son. Ces occasions ont toujours à faire avec la rencontre forte d’un dehors : un instrument (saxophone/orgue), une idée théorique (qu’est-ce que la rumeur ?), et surtout un ami collaborateur (Lotus Edde Khouri, Éric La Casa, Thomas Bonvalet, Seijiro Murayama) ou une équipée au long cours (Hubbub, Ames Room, Jupiter Terminus, Phéromone…). Vient alors une suite éclatée de thèmes qui, à leur tour, influencent l’évolution du travail musical, et orientent les rencontres à venir : l’épaisseur de l’air, l’écoute et la vision comme obscures à elles-mêmes, le pidgin, l’instrument de musique considéré comme automate affectif, la géométrie et l’arithmétique de la vision et de l’écoute, le son comme signature de l’espace, signature d’objets, signature de ce qu’il n’est pas, le paysage & le placard. L’émotion qui vient est celle du frottement de toutes ces strates les unes sur les autres : quand la musique donne du temps. » Jean-Luc Guionnet

De 8 € à 15 €

En partenariat avec Toulouse les Orgues et GMEA – Centre National de Création Musicale Albi-Tarn

mercredi 27 novembre 2024, 21h30       Infos pratiques - Vente en ligne
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