Casanova – Pathé Wilson
Alexandre Volkoff. 1926. Fr. 159 min. Teinté / pochoir. DCP. Muet. Intertitres français. Restauration super HD réalisée en 2016 d’après un intermédiaire positif safety issu du négatif original nitrate reconstruit par Renée Lichtig en 1988. La séquence au pochoir a été restaurée d’après une copie diacétate d’époque (8K chez Eclair).
Quand un cinéaste et un acteur entrent en parfaite symbiose avec leur sujet. Le metteur en scène, c’est Alexandre Volkoff. L’acteur, c’est le bondissant Ivan Mosjoukine. Le sujet : l’homme qui fit de son nom le symbole de la séduction, le célèbre Giacomo Casanova, qui fut tour à tour abbé, magicien, banquier, escroc, joueur professionnel, musicien, espion, spadassin. À vie peu commune, moyens peu communs. Casanova le film sera donc une superproduction fastueuse, un ébouriffant film d’aventure comico-épique aussi bien qu’un hymne à la libre pensée. Certainement une des plus belles réussites de la période du Muet.
Michel Lehmann piano
. Pianiste concertiste et enseignant-chercheur à l’université Toulouse Jean-Jaurès, Michel Lehmann accompagne des films muets depuis plus de vingt ans. Formé à la musique et au théâtre dans plusieurs conservatoires et universités européennes, il s’est spécialisé dans les liens entre le langage musical et l’action dramatique. Il a ainsi mené une carrière internationale de chef d’orchestre à l’opéra en dirigeant plus de soixante œuvres lyriques, de Mozart à Verdi, de Massenet à Puccini, une expérience artistique marquée par un doctorat soutenu à la Sorbonne consacré aux liens entre Verdi et Hugo. Ces expériences multiples inspirent fortement son travail d’accompagnateur de film muet.
Grande fresque historique, film de cape et d’épée, Casanova, accompagné selon la technique des Motion Picture Moods très répandue dans les années 1920, peut dialoguer avec un large éventail de morceaux de musique classique. Pour sa deuxième création autour de ce film étonnant, Michel Lehmann puise dans un répertoire débutant à l’époque baroque de Casanova et aboutissant au premier romantisme, afin d’embrasser autant le libertinage que les duels du beau séducteur.
De 8 € à 15 €
En présence d’Hervé Pichard, directeur des collections film de la Cinémathèque française