La Proie du vent – Institut Jean Vigo [Perpignan]
René Clair. 1926. Fr. 84 min. N&b / teinté. DCP. Muet. Intertitres français. Film reconstruit et sauvegardé en 1982 à partir du négatif original conservé par la Cinémathèque française. En 2009, avec l’aide du Fonds culturel franco-américain, les teintes d’origine ont été réintroduites grâce à une copie nitrate teintée d’époque déposée à la Cinémathèque française par le producteur Alexandre Kamenka. En 2017, une numérisation 2K a été réalisée par la Cinémathèque de Toulouse.
Constamment sur le fil entre rêve et réalité, un thriller qui valse avec la romance tout en distillant érotisme, action et mystère. Le cinquième film de René Clair et le premier qui affiche clairement la volonté du cinéaste de s’affranchir de l’avant-garde. Ce cinéma « pur » dont Clair fut l’un des meilleurs représentants. Mais attention, les apparences sont parfois trompeuses. Chez Clair, encore et toujours, c’est l’image et le mouvement qui priment sur le verbe, et la poésie qui s’immisce dans le classicisme. L’aviateur Pierre Vignal traverse les nuages comme Alice passe de l’autre côté du miroir… Un château lugubre, ses étranges occupants et une jeune fille séquestrée… Passion, machination, tension et poursuites…
Sébastien Falzon piano
Carla Boccand percussions
. Sébastien Falzon est un pianiste de jazz qui s’est formé au contact de la scène. Après trois années d’apprentissage rudimentaire, il est projeté dans de petites formations de village au sein desquelles il doit accompagner des musiciens aguerris, ce qui développera son oreille musicale et un grand sens de l’écoute. Par la suite, il multiplie les expériences musicales, notamment dans le théâtre où il doit improviser en direct suivant le jeu et l’intensité expressive des acteurs.
Considérant le texte comme du chant et les mouvements comme de la danse, Sébastien Falzon se donne pour but de créer un « opéra improvisé » connecté à ses propres émotions.
En Carla Boccand, une jeune percussionniste passionnée de danse, il trouve une partenaire idéale qui lui permet d’explorer d’autres modes de jeu et de multiplier les textures sonores, afin d’immerger le public non plus seulement par les images et le son… mais aussi par la vibration des instruments acoustiques.
De 8 € à 10 €