La Belle et la Bête
« Il y avait une fois un marchand, qui était extrêmement riche. Il avait six enfants, trois garçons et trois filles ; et comme ce marchand était un homme d’esprit, il n’épargna rien pour l’éducation de ses enfants, et leur donna toutes sortes de maîtres. Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer, et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la belle enfant ; en sorte que le nom lui en resta : ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs. Cette cadette, qui était plus belle que ses sœurs, était aussi meilleure qu’elles. […] » Jeanne-Marie Leprince de Beaumont.
Un marchand avait trois filles. Étant pour se mettre en voyage, il leur demanda ce qu’elles désiraient. L’ainée demanda une parure, la seconde une jolie robe.
La plus jeune le prie de lui rapporter une rose.
Le marchand s’égare et arrive dans un château enchanté où il trouve un souper servi.
Il cueille une rose pour sa fille et voit une Bête affreuse, qui le condamne à mourir lui ou une de ses filles.
Le marchand de retour raconte son aventure ; la Belle part avec son père dans l’intention de mourir à sa place.
La Bête reçoit le Marchand et la Belle dans son château.
La Bête demande à la Belle si elle consent à l’épouser.
En revenant elle trouve la Bête qui se mourait de chagrin et elle consent à l’épouser.
La Bête se métamorphose en jeune prince qui se marie avec la Belle.
Fin.
La Belle et la Bête. Collection Rouzaud, 90.3.1784 (1) à (3).
Série de 3 plaques de verre de lanterne magique d’origine française, peintes à la main dans la deuxième moitié du XIXe siècle.