La plupart des fabricants de lanternes magiques et autres instruments d’optiques réalisaient eux-mêmes leurs plaques, peignant sur le verre à l’aide de couleurs transparentes ensuite recouvertes d’une couche de laque servant à les fixer. On trouve parfois une seconde plaque de verre venant se superposer à la première afin d’en protéger l’illustration.
Avec le succès des lanternes magiques, la création des plaques se vît peu à peu confier à de vrais artistes, chargés de réaliser les originaux ensuite reproduits sur verre à l’aide de procédés mécaniques, permettant ainsi la production en série (c’est pourquoi on peut retrouver une même illustration sur plusieurs plaques, de différentes tailles notamment).
On trouve de véritable chefs-d’œuvre, aux riches couleurs et aux détails soignés, comme en témoignent la série Histoire d’une chasse polaire, réalisée entre 1880 et 1890. Néanmoins, ces dessins ne sont que très rarement signés, et leur attribution à tel ou tel artiste est donc rendue quasi impossible.
La collection de la Cinémathèque de Toulouse comporte toutefois un petit nombre de plaques réalisées par le peintre et dessinateur humoristique français Marius Rossillon, plus connu sous le pseudonyme de O’GALOP.
Bien que le thème de l’humour soit plus particulièrement exploité par les fabricants, on trouve une très grande variété de sujets, comme en témoigne la très belle série de plaques de verre stéréoscopiques photographiques baptisée Sites exceptionnels présentant paysages et monuments du monde entier.
Retrouvez ces différentes thématiques à travers le parcours découverte :
Titre | |
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Histoire d’une chasse polaire |
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Humour |
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O’GALOP (ROSSILLON, Marius dit) |
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Sites exceptionnels |