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Riquet à la houppe

« Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils, si laid et si mal fait, qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu’il ne laisserait pas d’être aimable, parce qu’il aurait beaucoup d’esprit; elle ajouta même qu’il pourrait, en vertu du don qu’elle venait de lui faire, donner autant d’esprit qu’il en aurait à celle qu’il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d’avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu’il dit mille jolies choses, et qu’il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu’on en était charmé. J’oubliais de dire qu’il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu’on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille. […] » Charles Perrault.


Naissance de Riquet à la houppe. Une fée prédit qu’il aura beaucoup d’esprit.


Une Reine avait deux filles dont l’ainée était belle mais si bête qu’elle ne pouvait rien toucher sans le casser.


Chacun voyant l’ainée des deux sœurs aussi bête que belle l’abandonnait, et allait causer avec la jeune qui était très laide ; mais avait beaucoup d’esprit.


Elle vit venir à elle un petit homme très désagréable mais vêtu magnifiquement. C’était le prince Riquet à la houppe.


Elle s’informa pour qui étaient tous ces apprêts : c’est pour les noces du prince Riquet à la houppe lui répondit le cuisinier.


Selon le souhait de la princesse Riquet à la houppe devint le plus beau, le plus aimable homme du monde. Fin.



Riquet à la houppe_. Collection Rouzaud, mpd90.3.0009 (1) à (6).
Série de 6 plaques de verre de lanterne magique d’origine française, peintes à la main dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

Note : Dans cette série, Riquet à la houppe est orthographié « Riquet à la houpe ».