La Belle au Bois Dormant
« Il était une fois un Roi et une Reine, qui étaient si fâchés de n’avoir point d’enfants, si fâchés qu’on ne saurait dire. Ils allèrent à toutes les eaux du monde ; vœux, pèlerinages, menues dévotions, tout fut mis en œuvre, et rien n’y faisait. Enfin pourtant la Reine devint grosse, et accoucha d’une fille : on fit un beau Baptême ; on donna pour Marraines à la petite Princesse toutes les Fées qu’on pût trouver dans le Pays (il s’en trouva sept), afin que chacune d’elles lui faisant un don, comme c’était la coutume des Fées en ce temps-là, la Princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables. […] » Charles Perrault.
Le jour de son baptême, une vieille fée jette un mauvais sort à la princesse Aurore dans son berceau.
Le mauvais sort se réalise : la princesse, devenue adolescente, se pique le doigt à une quenouille et tombe dans un profond sommeil.
Tous les sujets de la princesse s’endorment à leur tour, victimes du mauvais sort.
Pas une personne dans les murs du château n’échappe à la malédiction, et tous se retrouvent figés.
Quand un beau jour, un prince arrive au château, endormi depuis de longues années.
Le prince, découvrant la princesse Aurore dans son lit envahi par les roses, la délivre d’un baiser et brise ainsi le mauvais sort.
La Belle au Bois Dormant. Collection Rouzaud, 90.3.1820 (1) à (6).
Série de 6 plaques de verre de lanterne magique réalisées entre 1880 et 1890.