Un singe en hiver
Henri Verneuil. 1962. Fr. 103 min. N&b. DCP.
L’un boit pour se souvenir, l’autre pour oublier. Jean Gabin, le vieux lion du cinéma français, serre dans ses bras Jean-Paul Belmondo, le jeune loup de la Nouvelle Vague. Deux monstres sacrés qui forment ici un duo grandiose. Ils vacillent, chancellent, titubent ensemble et récitent à l’unisson leur Petit Audiard à la perfection. Forcément, avec ce Michel-là au scénario et aux dialogues, ça jacte dru et sévère de ce qu’on a fait durant sa jeunesse. De préférence, autour d’un Picon bière.