Le Quai des brumes
Marcel Carné. 1938. Fr. 91 min. N&b. DCP.
Les films qu’il faut avoir vus 2019
Un déserteur et une jolie môme. L’amour en tourments, la mort au tournant. Le réalisme poétique avec les coups de gueule de Gabin et les yeux de Morgan. T’as de beaux yeux, tu sais. « Le caractère mythologique du film, à l’intérieur du cinéma français, n’est plus à démontrer. Il est dû évidemment au choix judicieux et à l’immense talent des acteurs, mais aussi à un équilibre maintenu de main de maître par Carné entre l’abstraction, le délire, l’irréalisme, le lyrisme, la poésie et, d’autre part, la vérité concrète de l’œuvre et son enracinement dans l’époque », devait rappeler Jacques Lourcelles.