Charles mort ou vif
Alain Tanner. 1970. Suisse. 93 min. N&b. DCP.
« J’ai commencé très jeune, à 25 ans, et on faisait des films avec les moyens qu’on avait. Ce qui me paraissait très important, c’est qu’on ne se posait absolument pas la question d’avoir plus de moyens. » Le premier film de fiction d’Alain Tanner avec Renato Berta à l’image. De petits moyens certes, mais l’idée d’en découdre avec la crise d’identité et le basculement social de la fin des années 1960. En un film, un seul, tous les espoirs et les désillusions de Mai 68. Un film où un brillant homme d’affaires suisse (François Simon, fils de l’illustre Michel), las de sa vie, disparaît dans la nature.