Une femme aux abois / La Prisonnière du désir – Polars à part
Max Pécas. 1962. Fr. 72 min. N&b. 35 mm.
Max Pécas première période pour un polar sexy coécrit avec Jean-Patrick Manchette. Un huis clos entre une ex-cover-girl, son amant et un couple de maîtres-chanteurs. Quand débarque un tueur fan d’Astérix le Gaulois pour un final sanglant. Mise en scène fragmentée et cadres sophistiqués assujettis à un impeccable noir et blanc antonionien pour de coquins moments mutins parfaitement intégrés à un polar solaire. Du cinéma de genre comme du roman de gare.
Des amants maudits ne reste qu’une femme aux abois qui tendra un piège pour Cendrillon afin que des femmes disparaissent. Pierrot le fou, le vrai, du polar solaire et coquin, la traite des blanches vue par le futur réalisateur d’Hibernatus et la mutine Dany Carrel qui épate dans un triple rôle. En quatre films ciblés, un rapide tour d’horizon en forme d’exquis cadavres du polar à la française des années 1950 et 1960.