Printemps précoce (Soshun)
Yasujiro Ozu. 1956. Jap. 144 min. N&b. DCP. VOSTF.
Les difficultés de la vie à deux et la pression de la culture d’entreprise. Les codes de conduite entre collègues et la monotonie du couple. Un Ozu quelque part un rien cynique (peut-être une première pour le cinéaste) qui dépeint une crise de confiance dans le couple et la société. De la prolifération des cols blancs à l’adultère, la description est juste, lucide et extrêmement crédible, mais c’est encore une fois l’humanisme qui l’emporte. Ils sont mariés depuis plus de sept ans et ont eu un enfant mort très jeune. Depuis, Shōji s’est recentré sur le monde du travail avec tout ce qui gravite autour…