Les films qu’il faut avoir vus
Des films qui sont des jalons importants de l’histoire du cinéma, à voir et à revoir.
Cronocrímenes. Comédies fantastiques & autres mondes parallèles
avec Cinespaña
Entre comédies et purs films fantastiques, des années 1940 à nos jours, une plongée dans une filmographie espagnole qui (se) joue de l’espace-temps en brouillant les codes du récit cinématographique.
Hammer
De la fin des années 1950 aux années 1970, plongée dans le fameux studio de l’horreur gothique. Vade rétrospective !
Roberto Rossellini
avec le FEMA et l’ADRC
Chef de file du néoréalisme, précurseur du cinéma moderne et utopiste d’une télévision au service du savoir, rétrospective d’un des cinéastes majeurs de la fin du XXe siècle à redécouvrir de toute urgence.
Berlin, portrait d’une ville
avec la Quinzaine franco-allemande
Portrait d’une ville pas comme les autres. Ville scarifiée par un mur qui en aura fait, plus qu’un décor, un véritable personnage : une actrice. De la cicatrice à l’actrice. D’une actrice à la cicatrice.
TAT, 20 ans d’histoires
avec TAT productions
Le célèbre studio d’animation toulousain qui a créé Les As de la jungle a fêté ses 20 ans en2020. Retour sur une aventure hors du commun.
Histoires de cinéma
12 – 21 novembre 2021
Charlotte Silvera
Cinéaste des conditions de la féminité, Charlotte Silvera livre des portraits de femmes incandescentes, qu’elles soient enfants, adolescentes ou mûres. Des portraits de personnages hors du commun, moralement indépendants, socialement en quête d’indépendance. Rencontre avec un esprit libre.
Frank Sinatra / Dean Martin
Duo de choc, duo de charme. Les deux crooners du Ratpack ont aussi enchanté le cinéma. Comédie ou drame, mais toujours avec classe et nonchalance, pour finir l’année comme un programme de Noël.
La Cinémathèque Junior en fête !
18 – 22 décembre 2021.
Charlie Chaplin
Indémodable génie du cinéma, Charlie Chaplin méritait bien une rétrospective. Du rire aux larmes. Pour les petits et les grands.
Renato Berta
Renato Berta est directeur de la photographie, même s’il n’aime pas le mot, lui préférant opérateur, pas même chef-opérateur. Il en est pourtant un des plus grands noms du cinéma contemporain. Cette rétrospective est le fruit du désir de revoir les films de ces réalisateurs sur lesquels Renato Berta amène un nouvel éclairage. Un désir suscité par une lecture (“Photogrammes”). Le fruit d’une parole. Celle de Renato Berta, simple, magnifiquement simple, comme une position de caméra simple.
“Une position de caméra simple, c’est ce qui donne la liberté. Plus c’est simple, plus on domine la machine, plus on est libre. Un plan fixe bien pensé peut être redoutable. Mais ça, les gens ont du mal à l’entendre en général”.
Jean-Denis Bonan
Hommage à un cinéaste du politique et du poétique, de 1968 à nos jours. Cinéma militant, films de genre, documentaires, expérimental…Inclassable, insaisissable, insatiable.
Extrême Cinéma
18 – 26 février 2022
John Cassavetes
Il est la figure tutélaire du cinéma indépendant américain. Un cinéma “réaliste” qui souffle un vent de liberté tout en travaillant la question du couple de manière existentialiste. Il est aussi le symbole d’une résistance résolue, esthétique et financière, incorruptible face à Hollywood, n’acceptant de répondre à ses sirènes qu’en tant qu’acteur, son métier premier, pour pouvoir financer de ses cachets ses propres films. Il a enfin réuni autour de lui une véritable famille des plus extraordinaires du cinéma américain : Gena Rowlands, Peter Falk, Ben Gazzara… Et il est tout simplement indispensable au cinéma.
Matías Piñeiro
avec Cinélatino
Travaillant de grands classiques de la littérature et du théâtre, l’Argentin Matías Piñeiro renouvelle complètement l’approche de l’adaptation cinématographique, créant un véritable dialogue entre les trois arts.
Patricio Guzmán
avec Cinélatino
Hommage au cinéaste chilien qui aura marqué de son empreinte le cinéma documentaire. Un cinéma frappé par l’histoire du Chili et le coup d’État de Pinochet contre Allende. Un cinéma qui transcende, l’histoire et la géographie, la terre et le ciel.
Télévision & expérimentation
avec l’INA
Quand la télévision française se consacrait à la recherche et à la création d’un média du futur. Exploration d’une facette cachée de la télé. 1960 – 1990 : retour vers une utopie.
Béla Tarr
avec Carlotta Films et La Cinémathèque française
Vénéré par Martin Scorsese et Gus Van Sant, Béla Tarr est un des cinéastes les plus importants de ces quarante dernières années. Un artiste qui sculpte le temps pour sonder la condition humaine.
Tennessee Williams
Un tramway nommé Désir, Baby Doll, Soudain l’été dernier, La Nuit de l’iguane… Années 1950-1960, les plus grands noms du cinéma adaptent les pièces du fameux dramaturge. Tennessee Williams ou le triomphe de l’Actors Studio au cinéma.
Marxploitation
Le cinéma de genre, et plus particulièrement le film d’horreur, n’est pas vraiment ce que l’on pourrait politiquement appeler un genre progressiste. Mais il peut lui arriver – au pays du grand capital c’est plus amusant – de traduire à sa manière la lutte des classes. L’horreur pourrait-elle être marxiste ?… Le genre de question qu’il ne faudrait surtout pas se poser. Un spectre hante le cinéma…
Dis Syrie, c’est quoi filmer la/en guerre ?
Depuis dix ans la Syrie est déchirée par un conflit sans fin. Depuis dix ans le cinéma n’a cessé de témoigner de ce conflit. Des images de la guerre à la guerre des images, le cinéma s’y est aussi réinventé, utilisant smartphone, YouTube, visio, pour donner des formes nouvelles de cinéma documentaire et de lutte.
Huis clos
De Buried à Sur un arbre perché, en passant par La Corde, le huis clos dans tous ses états. Ou de l’art de composer avec/dans un espace limité. De l’exercice de style au tour de force, qu’est-ce que cela signifie d’occuper – de découper – l’espace et le cadre ?
Brian De Palma
Maître du thriller psychologique parano-sexuel comme du renouveau du film de gangster, retour sur le cinéma d’un des piliers du Nouvel Hollywood.
Cinéma en plein air
8 juillet – 27 août 2022
18e édition du festival de cinéma en plein air qui de nouveau, avec les beaux jours, s’installera dans la cour du 69 rue du Taur pour en faire, le temps d’un été, la plus belle salle de cinéma de Toulouse. Un programme d’une trentaine de titres où chacun trouvera son plaisir, confortablement installé au fond d’un transat. Une programmation à consommer sans modération.
Tout au long de l’année, la Cinémathèque de Toulouse propose la découverte de ses collections non-film par le biais d’expositions conçues par son service iconographique à partir de ses fonds d’affiches, de photos, de press-books, d’appareils… Cette année, le menu est composé de cinq expositions très éclectiques, qui sauront captiver le cinéphile le plus exigeant comme le simple curieux.
Dans la jungle de TAT, les coulisses d’un studio d’animation
À l’occasion des 20 ans de TAT, un voyage fascinant à l’intérieur de la fabrique du film animé.
Regards sur les collections de la Cinémathèque
Deux artistes, Hélène Bellenger et Estefanía Peñafiel Loaiza, interrogent nos collections : recadrages, coloriages, détournements… La pratique artistique transforme, modèle, reformule les documents en adressant à l’image cinématographique des questions inédites.
En collaboration avec la Résidence 1+2 et la Maison Salvan
Léo et Yves Mirkine, photographes de père en fils
Inégalables dans l’art du portrait des stars de cinéma et dans la photographie de tournage.
Miroir, mon beau miroir… Laideur et beauté de la sorcière au cinéma
Les sorcières feront leur apparition sur les murs de la Cinémathèque. L’équipe iconographique en a interrogé la beauté et la laideur dans la représentation cinématographique.
Yves Thos, affichiste de cinéma
Dessins préparatoires, maquettes d’affiches et archives de l’artiste nous conduiront à l’intérieur du processus de création d’un affichiste hors pair.
Une exposition conçue par l’Institut Jean Vigo