Des films qui sont des jalons importants de l’histoire du cinéma, à voir et à revoir : Freaks, Certains l’aiment chaud, Les Enchaînés, Princesse Mononoké, Soy Cuba, Le Samouraï, Salò ou les 120 journées de Sodome, Café Lumière, Paris, Texas, Pulp Fiction, Mystery Train, L’Avventura…
avec le Festival 2 Cinéma de Valenciennes, Carlotta Films, Almano Films, ENSAV, UT2J, Ombres Blanches
À l’occasion de la parution de ses mémoires – Il y a bien longtemps dans une salle de montage lointaine, très lointaine… – rencontre avec Paul Hirsch, figure majeure du montage du Nouvel Hollywood à qui l’on doit les plus grands films de Brian De Palma comme les premiers Star Wars, ou encore Source Code ou Mission impossible – protocole fantôme, pour ses derniers films.
avec Cinespaña – manifestation organisée dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022
De renommée internationale, João Pedro Rodrigues est aujourd’hui la figure de proue du cinéma portugais. Un cinéma extraordinairement original qui n’appartient qu’à lui. Que l’on se souvienne de O Fantasma qui avait créé la sensation de l’année 2000 ou du plus récent Feu follet, présenté au dernier Festival de Cannes. Mélodrame, film noir, homosexualité et ornithologie, plongée dans un univers cinématographique aussi intriguant que fascinant.
en présence de Rodrigo Sorogoyen
avec Cinespaña
C’est la découverte de ce début de saison. Une virée du côté du cinéma policier espagnol des années 1950 à nos jours. On connaît le Néo-noir des années 2010, nous avions travaillé le cinéma quinqui, qui est une variante vue du côté de la délinquance juvénile, venez découvrir dans le prolongement de cette histoire prise à rebours un cinéma policier digne des meilleures séries B américaines des années 1950. Découverte assurée.
avec la Cinemateca Portuguesa, la Cinémathèque de Nice, la Cinémathèque de Grenoble, l’Institut Jean Vigo et la Cave Po’ – manifestation organisée dans le cadre de la Saison France-Portugal 2022
Le cinéma portugais est un cinéma profondément original, à la fois dans son rapport au réel et dans une forme de fantastique poétique. Il a développé de tout temps une esthétique d’avant-garde très riche. Richesse que l’on pourra découvrir à travers une sélection de films de cinéastes portugaises. Três Dias sem Deus de Bárbara Virgínia, Dina e Django de Solveig Nordlund, O Movimento das Coisas de Manuela Serra, Relação Fiel e Verdadeira de Margarida Gil, Nuvem d’Ana Luísa Guimarães, Os Mutantes de Teresa Villaverde, Glória de Manuela Viegas, A Costa dos Murmúrios de Margarida Cardoso, Frágil como o Mundo de Rita Azevedo Gomes…
en sa présence
avec la Cinémathèque du documentaire et Occitanie Livre & Lecture
Documentaire ou fiction, Dominique Cabrera est à l’aise quel que soit le genre. Signe distinctif : une acuité du regard qu’elle pose sur celles et ceux qu’elle filme. Le regard de Dominique Cabrera est à l’écoute, du monde tel qu’il bat, et de ses habitants tels qu’ils se battent. Humble, ce regard n’en est que plus juste, humainement juste.
avec Positif, RADICI, Institut Lumière, UT2J
Le cinéma peut-il être une arme politique ? Dans la mesure où il ouvre une fenêtre sur la société, en propose une radiographie et en dénonce les corruptions, le cinéma de Francesco Rosi, comme celui de Costa-Gavras, est l’exemple parfait de ce que l’on appelle la fiction de gauche.
30 novembre – 4 décembre 2022
La Cinémathèque de Toulouse est heureuse de vous annoncer la naissance de SYNCHRO, festival de ciné-concerts. SYNCHRO sera dédié au cinéma muet et au ciné-concert, deux dimensions qui font partie de l’ADN de la Cinémathèque. Le festival proposera de (re)découvrir des œuvres du cinéma muet à travers le regard et le talent de musiciens aux approches très différentes (du piano à l’électro en passant par le jazz et le rock). Loulou avec Louise Brooks en ouverture, La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin – accompagné par l’Orchestre national du Capitole – et Nosferatu de F. W. Murnau – avec Thierry Escaich à l’orgue – feront partie de la trentaine de trésors du cinéma muet choisis pour cette première édition.
en sa présence
Si elle est catalane, Isabel Coixet est surtout une cinéaste internationalement reconnue, une habituée des grands festivals, aussi à l’aise avec la langue de Shakespeare qu’avec celle de Cervantès, maniant aussi bien le drame que le thriller, le film historique que le documentaire.
avec le théâtre Garonne
Patrick Dewaere était un des comédiens les plus marquants de sa génération. Patrick Dewaere est devenu une légende. Un acteur culte, quelle que soit la génération. Hommage.
17 – 21 décembre 2022
Cinq jours pour découvrir une offre d’ateliers créatifs et d’initiation au cinéma adaptée à tous les âges, de l’expérimentation du montage à la création d’une affiche grand format. Ce temps fort de la saison pour les enfants sera aussi l’occasion de présenter un ciné-concert autour d’un grand film du cinéma muet, une expérience de “film en direct”, ainsi que des classiques indémodables pour la famille.
Un voyage dans le monde merveilleux des effets spéciaux. De l’escamotage au tout montrer. De la révélation de l’invisible et de la soustraction du visible. L’utilisation des effets spéciaux ne serait-elle pas le passage d’un monde à un autre, d’un mode de perception à un autre, à un état de conscience qui serait de l’ordre de l’inconscient ?… Ou de l’usage des effets spéciaux comme d’une poésie de l’action. Une figure de style.
Enquête sur un personnage-clé du film noir. Fatale pour l’homme qui tombe sous son charme ou fatalement femme, obligée de jouer de/avec ses charmes ? La femme fatale, comme la figure de la sorcière, peut-elle incarner une revanche sur le patriarcat dominant ? Celle par qui le prédateur devient proie. Ou n’est-elle que la projection d’un désir masculin, fatalement, moralement, condamnée à la fin ?
avec Gaumont
Le fantastique se niche dans le réel. André Breton l’a écrit. Georges Franju l’a réalisé cinématographiquement. Le réalisme de ses documentaires est fantastique. Le fantastique de ses fictions est réalisme. Dans le prolongement de Feuillade, le cinéma de Franju terminait de réconcilier Méliès et Lumière. Un jalon du cinéma français.
Il était le dernier grand penseur du cinéma depuis la disparition de Serge Daney. À son tour Jean-Louis Comolli nous a quittés, non sans nous avoir laissé des textes de référence sur le cinéma et des films au goût politique incomparable. Jean-Louis Comolli était aussi un ami de longue date de la Cinémathèque. Hommage à un esprit qui nous manque déjà.
17 – 25 février 2023
Une exploration du cinéma des marges. Des films de genre bien sûr, mais aussi des expérimentations insensées, des objets filmés non identifiés, des classiques à redécouvrir de toute urgence et des provocations en tout genre.
On connaît Med Hondo sans le connaître. On le reconnaît à sa voix, celle d’Eddie Murphy. Et ouais mec, Med Hondo était acteur et donnait dans le doublage. Il a aussi et surtout réalisé des films trop méconnus. Des films engagés. Des films sur le colonialisme et le post-colonialisme, des films sur le racisme et la place réservée aux immigrés, des films de lutte. Lumière sur un combattant trop longtemps laissé dans l’ombre.
Le Prix du danger, Un homme dans la foule, Network, Des hommes d’influence, Tueurs nés. De l’influence des médias sur nos sociétés vue par le cinéma. Fabrication de l’information, éditorialisation de la désinformation, faire et défaire les icônes, course à l’audimat, quel rôle jouent les médias, quel jeu de rôle ? Le quatrième pouvoir est-il une cinquième colonne à la Une ? Bienvenue en médiacratie.
en sa présence
avec Cinélatino
Focus sur le travail documentaire de Tatiana Huezo, cinéaste mexico-salvadorienne qui, à travers un portrait sombre de son pays, développe un cinéma engagé dans lequel la forme du récit, tirant vers le poétique, nous plonge au bord de l’abîme : Tiempo cáustico, El ombligo del mundo, El lugar más pequeño, Ausencias, Tempestad, Noche de fuego…
Camp ? Vous avez dit Camp ? Quand les communautés LGBTQ+ se réapproprient en les détournant les figures et codes d’une culture pop hétéronormés. Divinement trash, excentriquement flamboyant, du mariage du glamour et de l’extravagance. De l’art de la transgression et de la transgression de l’art.
Boom, Flaming Creatures, Hairspray, La mort vous va si bien, Pink Flamingos, Pink Narcissus, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?, The Rocky Horror Picture Show, Scorpio Rising, Serial Mother, Showgirls, La Vallée des poupées…
Comme George Lucas = Star Wars, comme George Romero = zombies, George Miller = Mad Max. On lui doit aussi des films dont les héros sont un cochon ou un manchot. Ou le cinéma australien à son Miller niveau.
Un cycle consacré à la vision des États-Unis par des cinéastes étrangers. Entre fascination et regard critique, quelle Amérique projettent les cinéastes non américains dans leurs films ? De Il était une fois en Amérique à Zabriskie Point, de La Ballade de Bruno à Alice dans les villes, de Model Shop à Deux hommes dans Manhattan, du rêve américain à une Amérique fantasmée, de l’Amérique rêvée au cauchemar américain…
en sa présence
avec le ThéâtredelaCité et Le Marathon des mots
Figure de proue du cinéma indépendant américain, n’ayant pas peur de faire des détours par Hollywood (Will Hunting, Harvey Milk_…) ou de flirter avec l’abstraction de formes quasi expérimentales (_Gerry, _Elephant_…), Gus Van Sant est plus qu’un cinéaste tout terrain ; il est un artiste. Rétrospective.
The Chaser, J’ai rencontré le diable, Mademoiselle, Old Boy, Parasite, The Strangers… Si le thriller de ces quinze dernières années ne brille pas par son originalité, il a néanmoins trouvé un second souffle du côté du cinéma coréen. Brillant, tranchant, inattendu, violent, poignant, mais surtout corée-graphique.
Un rebelle sans cause du cinéma américain avec le romantisme en plein cadre. Le dernier borgne de Hollywood et le mentor de jeunes cinéastes qui éclabousseront de leur talent le cinéma des années 1980 (Jim Jarmusch et Wim Wenders). Le cinéaste d’une cinéphilie pure et éternellement jeune : Les Amants de la nuit, Johnny Guitare, La Fureur de vivre, Traquenard, Les 55 Jours de Pékin…
8 juillet – 26 août 2023
Pour vivre le cinéma “autrement”, la cour de la Cinémathèque se transforme chaque été en salle de cinéma à ciel ouvert. Le festival Cinéma en plein air est devenu l’un des temps forts de la saison de la Cinémathèque et de la vie culturelle toulousaine. Durant sept semaines, une trentaine de grands films de l’histoire du cinéma défileront sur l’écran installé sur la façade du bâtiment.
6 septembre – 27 novembre 2022
La revue Positif, 70 ans bien portés et 735 numéros à son actif, est un des rares périodiques français qui a su affirmer une identité singulière, indépendante, porteuse d’un regard libre et passionné sur le cinéma. La Cinémathèque de Toulouse lui dédie l’exposition de rentrée : du premier édito aux photographies de Nicolas Guérin qui illustrent la revue depuis plus de 20 ans, en passant par Alain Resnais – compagnon privilégié de Positif –, voici un panorama retraçant dès 1952 le fameux “esprit Positif”.
30 novembre – 23 décembre 2022
À l’occasion de SYNCHRO, le nouveau festival de ciné-concerts de la Cinémathèque de Toulouse, une exposition consacrée aux affiches de Gaumont des années 1910-1920. Des lithographies hautes en couleur transporteront le visiteur à l’époque où la firme à la marguerite, fleuron du cinéma français, ne parlait pas. Ou presque…
6 janvier – 2 avril 2023
Qu’ils soient réalisés avec les moyens du bord ou avec des capitaux colossaux, les effets spéciaux contribuent comme peu d’autres techniques à créer l’illusion et la magie au cinéma. La Cinémathèque propose une immersion dans l’envers du décor, pour découvrir les “trucs” qui nous font rêver dans la salle obscure.
4 avril – 2 juillet 2023
À l’occasion du centenaire de la naissance de Marcel Marceau, en collaboration avec ses filles Aurélia et Camille Marceau, une plongée dans les archives conservées par la Cinémathèque de Toulouse de ce grand artiste connu dans le monde entier. Entre une lettre de Douglas Fairbanks, une photo de tournage et son mythique chapeau, la force poétique de Marcel Marceau émerge et étincelle comme la fleur rouge de son haut-de-forme.
4 juillet – 26 août 2023
Guy-Gérard Noël, l’un des grands créateurs français d’affiches de cinéma, démarre sa carrière d’affichiste dans les années 1940 pour abandonner cette activité à la fin des années 1960, au moment où l’offset vient remplacer définitivement la lithographie. Son talent tout terrain lui permet de choisir à chaque fois le style le plus adapté au film présenté, dans un souci d’efficacité commerciale.